Résurrection !

En voilà un drôle de mot pour une athée sans convictions !

Quoique , après 2 ans de douleurs sciatiquantes(je dis comme je veux!), une opérations du dos, un retour à la vie(oui, quand on a autant dégusté du dos, on peut dire ça!), voilà que fin juillet , tout s'écroule, et me voilà hospitalisée tout le mois d’août, d'abord en pneumo, puis en réa, puis en cardio, puis en réa, puis en cardio, bref, pour continuer la métaphore christique, un vrai Chemin de croix que de rester allongée, piquée de partout, scannée, irradiée, bousculée, niée comme être humain, alors que dehors il fait beau, ciel bleu, chaleur, odeurs de crème solaire sur les infirmières, parfums de glace à la vanille dans ma tête, alors que dans assiette, nagent d'infâmes ragoûts sans sels ni MG !!!! l'horreur absolue !

Cela commença par un refroidissement, la visite d'un médecin puis direction les urgencesssssssssssss ; 13 heures d'attente sur un brancard, dans un hall surpeuplé et malodorant, des infirmières surmenées et aveugles à la souffrance, un minuscule médecin femme maquillée comme les comptes de l'UMP, sans le moindre regard pour la créature minuscule et à peine humaine que j'étais alors.

Puis, admission en pneumologie, dans une chambre crade et décrépite, peinture s'écaillant et mobilier indigne...

Pneumonie, donc et au bout d'une semaine de soins, paf, je fais un infarctus !

Direction la Coronographie, puis installation en Réa.

Dehors , le ciel est toujours bleu, si bleu que c'en est une torture !

Et me voici installée sur un lit à capteurs, relié à des écrans qui bippent toute la journée et toute la nuit...

Et lorsque, enfin, arrive une miette de sommeil réparateur, réveil en fanfare pour la 1° prise de sang de la journée à 5heures du mat' !

Et le p'tit dej, seul moment « humain » du patient, n'arrivera qu'à 9h30.....

Encore, en réa, les infirmière et tout le personnel est super.

Et arrivée en cardio, je vais déchanter  ! infirmières peu accortes, aide-soignantes vulgaires, bouffe innommable, la totale !

Heureusement que Jicé , en douce, m'apportait des douceurs, ainsi que du sel et du beurre pour rendre les repas mangeables

. Car, les repas, à l'hôpital, ce sont les rares moments( possiblement) agréables de la journée, alors, autant les soigner.

Enfin bref, après encore des jours de galère, fin août, j'ai fini par sortir de cet enfer !

Je ne vous dis pas le bonheur de la liberté une fois « dehors » .

Se lever quand on veut, manger ce qu'on aime, se laver toute seule et j'en passe.

Seulement, après un mois d'immobilité, non seulement mes muscles avaient fondu, mais encore mon cerveau avait oublié le principe de la marche.

Alors, au début, je titubais de mon canapé à la cuisine et j'étais hors d'haleine...

mais tout a fini par rentrer dans l'ordre ou à peu près : je me réadapte constamment.

Aujourd'hui, je peux faire 500m sans être essoufflée ( bon! pour vous c'est peu...), et je continue, un pas après l'autre, un petit pas de plus chaque jour sur le chemin de la READAPTATION ;

Et mon PC, mystérieusement tombé en panne lors de mon hospitalisation , fonctionne à nouveau, et je retrouve mon blog.

Y posterai-je souvent ? Je ne sais pas encore

Qui vivra verra !

Bon dimanche !

"C'est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement

Aux herbes des haillons d'argent..."

Ce sont ces vers de Rimbaud(Le dormeur du val)qui me viennent à l'esprit lorsque je vais me promener sur le site du moulin à papier de PenMur à 4km de chez moi.

Il s'agit d'un petit bois en contrebas d'un étang, accroché à une colline granitique peuplée de chênes et d'arbustes divers, et, en bas,

au milieu coule une rivière,

non, plutôt un ruisseau, au pied de troncs moussus  et de végétation indisciplinée.

Un remède absolu contre la canicule lorsqu'on pénètre dans cette cathédrale de verdure, où les seuls bruits sont les glouglous du ruisseau qui cascade, le vent dans les arbres et les oiseaux.

Là, c'est comme un décor zen, où je me surprends à me détendre lorsque je m'assieds sur un vieux banc vermoulu au bord de l'eau.

Ce n'est pas une nature domestiquée mais un fouillis végétal avec de vieux bancs, de vieilles passerelles, mais c'est infiniment naturel.

Et jusqu'à cette fin d'août, c'était propre.

Depuis, des hordes de barbares se sont approprié les lieux et les poubelles débordent, et le pire de tout, à vous soulever le coeur, sur 100m , d'affreux petits poucets dévergondés se sont amusés à semer partout du papier toilette rose souillé.

J'ai cru vomir!

Pourquoi cet espèce d'attentat contre la nature et ceux qui l'apprécient?

Et là je hurle:

Bande de gros dégoûtants!

non! je suis trop polie:

bande de gros dégueulasses!

Comme quoi l'incivilité des uns pourrit bêtement la vie des autres, et ça commence par l'incivilité...

J'avoue que je ne comprends pas!

C'est un trou de verdure...

que j'aimerais voir préserver!

Depuis le 15 août, je trouve que la lumière a changé(et c'est l'impression que j'ai tous les ans)

D'abord, quelque chose de subtil, à peine visible, sinon que le soleil semble moins haut, déjà.

Le rayonnement solaire paraît baisser d'intensité, et la lumière encore crue de l'été jette ses dernières fulgurances , le paysage tout violemment éclaboussé du jaune et bleu du plein été s'adoucit vers des teintes plus ocres et marines.

C'est imperceptible, mais, de jour en jour, de même que la nuit regagne du terrain, la nature commence à se parer de rousseurs automnales : la fin d'un été en pente douce.

Les derniers jours d'août et les premiers de septembre sont encore estivaux, chaud et clairs.

Et puis, vers mi-septembre, les matins se feront frisquets et les paysages commenceront à flamboyer sous une dominante rousse.

Comme tous les ans, l'été s'achève en douceur, et je me sens mélancolique à l'idée des frimas qui approchent à pas de loup.

Et je me secoue: Carpe Diem, il nous reste encore de bien beaux jours, profitons-en!

Et puis, mon été fut pourri, espérons que l'automne sera plus clément!

Pour mettre du soleil dans les assiettes , j'ai préparé une authentique Paëlla valenciana pour ce soir : miam!

Bonne soirée!

Ce fut donc après-midi médical, hier.

Et pour répondre à Dom, oui, j'ai obtenu des médicaments: non seulement de l'Ixprim(roupie de sansonnet, dit mon frère) mais aussi de l'Iperten et un diurétique, pour lutter contre une hypertension artérielle passagère.

Car , quoi, avec des vacances aussi cool, quelle idée d'avoir la tension qui monte en flèche, hein!

Bon, d'après le médecin, c'est la douleur qui fait monter la tension.

Quant à l'Ixprim, disons que ça fait un peu de bien mais que cela n'ôte pas la douleur.

Pour répondre à Armide, j'essaierai aussi le jus de canneberge!

Y a pas de mal à essayer de se faire du bien!

Donc, la sciatique suit son cours et pas grand chose à faire sinon attendre que ça passe...

D'ici là, les beaux jours seront terminés et c'est ça surtout qui me fait enrager!

Alors pour l'instant, ce sont petites promenades, de préférence dans des lieux pourvus de bancs, car, je marche 5mn et tout d'un coup, CRAC, aïe, vite un siège!

Lorsque je passe en voiture, je lorgne avec dépit les innombrables marcheurs qui, ici, utilisent les pistes cyclables pour aller à la plage: les veinards!

En ce moment, comme les hirondelles, ils se déplacent en troupeaux, assez peu sympathiques, au demeurant, comme le sont tous ces groupes moutonniers de gens qui ont fait du corps et du bien-être une véritable religion.

Ils ont tous la soixantaine bien sonnée (voire bien plus), la tenue sport toute neuve, le bob, parfois les bâtons nordiques et surtout un air d'assurance incroyable.

Et lorsqu'il m'arrive de les côtoyer à la plage, je les fuis car ça caquète à qui mieux mieux.

Et je hais l'instinct grégaire et les caquetages volaillers.

Et évidemment, moi, pauvre éclopée, je les envie, je suis verte de jalousie devant ces spécimens d'insolente santé.

Ralalala, j'suis pas sortable!

Bon après-midi

Les jours se suivent…

Et (heureusement) ne se ressemblent pas !

C’est un joli dimanche qui vient de s’écouler, tout simple, tout doux, avec (pour le moment) juste des coups de fil positifs :

Ma marraine, d’abord, une joyeuse jouvencelle de 87 ans, et ma cousine préférée : bonne humeur et bonnes nouvelles, ouf !

Ma fille : tout va bien, elle est heureuse, ses enfants aussi : tout baigne et ça me fait un sacré bien au moral, du baume au cœur !

De ma belle-fille, nous attendons des nouvelles ce soir par mon autre belle-fille qui m’a adressé un texto plutôt optimiste : on verra !

Ce fut une journée tranquille, lecture, balades au bord de mer.

Et le soleil brille.

Il y a juste cette satanée sciatique qui me gêne depuis 5 semaines, et c’est handicapant car je ne peux pas marcher longtemps et suis donc privée de mes promenades habituelles, ce, comme par hasard, là où il fait le plus beau.

Mais le pire c’est au lever : une torture pour descendre l’escalier, ensuite pour aller mettre la cafetière en route : c’est à hurler tant c’est douloureux.

Et avaler des antalgiques et anti-inflammatoires à jeun, c’est pas top !

C’est la 2°  fois que j’ai une sciatique, déjà, il y a 5 ans, en juillet-août !

Pourquoi toujours en été, cette saleté de maladie ? Franchement, à la belle saison là où l’on peut faire de belles balades ! C’est bigrement rageant de se traîner comme une nonagénaire lorsqu’il fait si beau !

Personne ne connaîtrait des trucs de grand-mère pour remédier à ce fléau ?

Mais bon, le moral revient, c’est juste histoire de ne pas faillir à ma réputation d’énergique râleuse !

Bonne fin de dimanche !