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Texte Libre


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endredi 18 mai 2007
( Note : poème de haine écrit en 1992 à la suite d'incidents avec ma mère; elle est décédée le 23/11/93 ; poème modifié le 18/2/99

Ceux qui ont commencé à lire "La petite Anna" me comprendront )
 
 
 
 
 Anniversaire
 
 
 
 
 
 
 
Tu me donnas la vie un joli jour de mai
 
 
 
Tu m'accablas de vie comme d'une pénitence
 
 
 
Je ne compris jamais quelles furent tes souffrances
 
 
 
Ni quelles furent tes haines alors que je naissais
 
 
 
 
 
 
 
Tu m'avais repoussée bien avant ma naissance
 
 
 
Et maudissais en toi ce germe qui grandissait
 
 
 
Comme un serpent maudit qui en toi se lovait
 
 
 
Et osait attenter à ta belle apparence!
 
 
 
 
 
 
 
Tu n'as vécu, je sais, que pour cette apparence
 
 
 
Que pour cette beauté qu'en toi on admirait
 
 
 
Que pour tes beaux yeux verts et tes cheveux de jais
 
 
 
Que pour ta peau ambrée et ta noble arrogance
 
 
 
 
 
 
 
Tes yeux percèrent mon coeur ce joli jour de mai
 
 
 
Où sur la vie j'ouvrais les yeux de l'innocence
 
 
 
Tes yeux glacèrent mes os le jour de ma naissance
 
 
 
Depuis je souffre encore quand vient le mois de mai
 
 
 
 
 
 
 
Quand vient le mois de mai, que le ciel se fait bleu
 
 
 
La lumière du soleil jette des fulgurances
 
 
 
Qui me plongent toujours dans d'atroces souffrances
 
 
 
Alors qu'autour de moi les gens semblent heureux
 
 
 
 
 
 
 
J'ai tant souffert en mai par ta faute ma mère
 
 
 
J'ai tant maudit ma mère ta vile indifférence
 
 
 
Que j'éprouve aujourd'hui une trouble jouissance:
 
 
 
L'âge t'a transformée en horrible sorcière
 
 
 
 
 
 
 
Ton corps sent la vieillesse et tes yeux sont si laids

Ta peau n'est qu'un vieux cuir basané par les ans

 

 

 

Ta vieille peau est rance et pue tous tes amants

 

 

 

Tu n'es plus que le spectre de ce que tu étais

 

 

 

 

 

(strophe supprimée car écrite du vivant de ma mère, avec toute la rancœur que cela suppose)

 

 

 

Tu n'as vécu, je sais, que pour tout saccager

 

 

 

Que pour nous piétiner et nous anéantir

 

 

 

Par ta faute tes enfants ont souffert le martyre

 

 

 

Et ont subi le deuil de n’être point aimés

 

 

 

 

 

 

 

Tu voudrais maintenant qu'on te plaigne et qu'on t'aime

 

 

 

Infâme virago, hideuse douairière

 

 

 

Cruelle créature avec un coeur de pierre

 

 

 

Dans ton affreux sillage c'est la mort que tu sèmes!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         NJ,MAI



Vendredi 23 mars 2007

Ce que j’ai pu trimballer comme cafard à cette époque-là, loin de ma famille, de mes amis de toujours : c’est pourquoi ce poème est « noir »




BREST


(Merci Prévert !) Ma ville abandonnée

 

 

 



Il pleut encore sur Brest aujourd'hui mes amis

Il pleut toujours sur Brest lorsque mon coeur est gris

Le Pont de l'Harteloire est triste en ce moment

Et la corne de brume mugit si tristement.




S'il pleut trop fort sur Brest aujourd'hui mes amis

C'est que je suis ailleurs dans un monde trop gris

Et le vieux Recouvrance m'a oubliée trop vite

Car je ne suis pour lui qu'une bannie en fuite.

 

 



Ma ville illuminait et ma vie et mon coeur

Mon coeur illuminait et la Vie et les Heures

Mais mon coeur est parti vers un Ailleurs blafard

Où tous les promeneurs sont laids comme des cafards.

 

 




Je pleure dans cet Ailleurs horriblement livide

Labyrinthe effrayant où je ne connais de guide

Que l'insensible glace qui me brise le coeur !

Que d'insensibles coeurs qui rient de mes malheurs.

 

 




Dans cet univers glauque à mes peines insensible

Grouillent des masques blêmes qui se font invisibles

Ricanant méchamment de mon isolement

Qui font du Temps qui passe un trop cruel tourment.

 

 




S'il pleut encore sur Brest aujourd'hui mes amis

C'est que dans cet Ailleurs mon coeur s'est englouti

Que Brest ne veut plus soulager mes souffrances

Et mon coeur s'est jeté du Pont De Recouvrance.

 

 


----------------------------------------------------------------
*VARIANTE DE LA DERNIERE STROPHE:

S'il pleut encore sur Brest aujourd'hui mes amis

C'est que je suis tombée dans l'Enfer de l'Oubli

Où je ne connais plus que sombre indifférence

Et mon coeur s'est jeté du Pont de Recouvrance.


SOLITUDES, I.3

par Shama publié dans : Poèmes
Vendredi 23 mars 2007

RIO EBRO

EBRO DE MIS AMORES




Mer outremer où se mirent tant d’étoiles, étoiles filantes au doux chant des cigales, les flots se couchent le long du sable tiède, et doucement, mordent les rochers bruns.

La lune s’élève, brillante Hécate qui veille sur nos nuits, une fois que le soleil a franchi les montagnes.

Parfums si doux des suaves amandiers, acidulés des petits citronniers, envoûtement des senteurs de garrigues, et chaude exhalaison d’un feu que l’on allume, là-bas, sur des galets…

Et le djembé, et les voix jeunes qui montent vers la nuit, et une guitare qui pleure des flamencos…
Ou une guitare qui chante pour Django.
Chants dans la nuit en face du Delta…

L’Ebre si proche, abrite tant d’oiseaux, et tant de chants qui ont lavé ses eaux et lui ont redonné comme un élan nouveau, comme un essor vers la vie qui reprend.
Après le sang qui a rougi ses rives, l’Ebre et son delta peuvent à nouveau chanter.
La vie est là, qui attend qu’on la prenne, la vie est là qui veut que l’on balaie,
du sang versé les odieux souvenirs.

Les abuelos, dans leurs blanches maisonnettes, en ont fini avec tous leurs sanglots.
Devant la porte, tout près de la fontaine, chiens et chats se reposent et gardent les filets.
Les abuelos, en oublient leurs batailles et ne sont ouïe que pour les chants joyeux, qui, tout là-bas, plus loin que les palmiers, vibrent et résonnent dans une nuit complice.

Il est venu le temps où il faut oublier, profiter du ciel bleu et des belles nuits d’été.
Le temps est là qui invite à la joie, à l’amour, à la vie.
A l’oubli, aux plaisirs, au bonheur.

Dans les roseaux, non loin de ce village, tous les oiseaux sont restés éveillés :
La vie , enfin, reprend ses droits, et cette belle nuit éclate de mille joies embaumées, et cette douce nuit chante comme un fandango.

Et les roseaux bruissent enfin de bonheur

par Shama publié dans : Poèmes
Vendredi 23 mars 2007




Simple chansonnette


 
 
Chante-nous les vers nouveaux                                            
Qui nous emmènent à la fête
Chante-nous les vers si beaux
Qui mettent le printemps en tête.
 
Chante-nous toi le poète
Des airs qui n’ont ni queue ni tête
Mais qui ravissent l’alouette
Et tous les oiseaux de la fête.
 
L’hirondelle a fait le printemps
Voici venir le joli temps
L’hirondelle a fait le printemps
Et mon cœur en est tout content.
 
Ces jours nouveaux qui sentent bon
Et ta poésie qui fleure doux
Et cette saison aux mille sons
Te mettent en tête un amour fou.
 
Chante-nous toi le poète
Les ruisseaux cascadant gaiement
Et puis va- s-y mets-nous en tête
Toute la joliesse du beau temps.
 
Chante-nous les fleurs des champs
Chante-nous le nuage blanc
Dansant et sifflant joyeusement
Tout près de la rivière d’argent.
 
Le ciel est bleu le soleil luit
Les vilains jours se sont enfuis
La lumière d’or partout scintille
Sur la nature toute éblouie.
 
Allez   ami poète tandis que chante l’alouette
Nous te suivons tous à la fête
Que le printemps met dans nos têtes
Quand tous ses parfums nous entêtent.
 
Nicole CJ, 30 mai 2004
 
 
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