Les Versets shamaniques (extraits: nos régions ont du talent)

Les versets shamaniques (extraits III)

Nos régions ont du talent…

Les Nordistes ou Ch’tis :

Bien vus en ce moment grâce au film de Dany Boon ; on va donc dire qu’ils sont sympathiques.

Les Normands (surtout les bas-Normands).

Confinés dans leurs bocages, ils ont eu tendance à se reproduire entre eux, et le résultat n’est guère flatteur.

Ils sont ladres, menteurs, fourbes, sans honneur.

Leurs seules réussites : le Camembert et le Calva.

L’avarice , la roublardise et la mauvaise foi leur tiennent lieu d’intelligence.

Ils se prétendent Vikings et sont surtout Saxons comme leurs cousins anglais.

Leurs filles ont les hanches larges, les cuisses grasses et une grâce éléphantesque. Leurs garçons ? Ils font avec ce qu’ils trouvent…

Leurs vieux sont sales et vicieux.

Allez au marché de SL un samedi matin, et vous verrez quelques beaux spécimens de ce qu’on obtient par la consanguinité et le Calva dans le biberon !

Bref, à éviter, d’Avranches à Bayeux !

Surtout le bocage!

Mais rendons grâce aux villes portuaires comme Granville et autres cités maritimes: leurs habitants n’ont rien à voir avec les spécimens bocagers, mais rien du tout !

Les Bretons

Plus évolués que les Normands du fait de leur métissage involontaire (remercions les nombreux pirates qui ont abordé sur les côtes bretonnes), ils ont un penchant certain pour le gros rouge et les fêtes païennes.

Pour se faire pardonner, ils ont une tendance « catho » et brûlent pas mal de cierges.

Mais autant le Normand est sinistre, autant le Breton est festif : c’est déjà ça !

Ses réussites : les galettes de sarrasin, les galettes de Pleyben ou de Fouesnant, l’andouille de Guéméné, les cochonnailles, les Festou Noz et les plateaux de fruits de mer.

Le Breton est réputé têtu. On peut dire qu’il est persévérant, et, s’il n’est pas ambitieux comme le Normand, il réussit pourtant mieux que celui-ci.

Les Corses

Comme tout insulaire qui se respecte, le Corse (comme le Normand) a tendance à vivre replié sur lui-même et ses us et coutumes.

Son costume folklorique préféré : la cagoule et la Kalachnikoff.

Ses réussites : les Polyphonies corses, certains fromages, et le plastiquage des villas de métropolitains.

Remarquons, à cet égard, les apports novateurs du Corse à l’industrie insulaire du bâtiment : l’utilisation franche et massive du plastic !

Il est aussi assez doué pour la Vendetta.

On le dit plus habile à la sieste qu’au travail.

Le Corse apprécie beaucoup les subventions financières de France, mais il exige de se passer des Français…

En effet, les Français peuvent y investir dans le bâtiment, mais pas habiter ce qu’ils ont acheté !

Les Méridionaux (du sud-est)

On les assimile volontiers aux personnages des films de Pagnol, ce qui laisse à penser qu’ils sont sympathiques...

C’est vrai qu’ils adorent la pétanque, le Pastis et les jeux de loto.

Mais, si vous séjournez chez eux, vous aurez certes droit à des sourires et des palabres, mais jamais à un coup de main.

Comme les Corses, ils apprécient beaucoup la sieste et modérément le travail.

Leurs réussites : la Côte d’Azur (ils n' y sont pour rien), les plages privées (ils y sont pour beaucoup), le bétonnage des bords de mer(Merlin-Plage à perte de vue), les fleurs et parfums de Grasse comme les mimosas de Bormes.

Quelques bonheurs culinaires dont la soupe au Pistou et la Bouillabaisse...

Notons que le dynamisme de la région et la douceur de son climat, l’ont fait élire par des hordes de vieux riches.

C’est donc devenu le royaume du Botox, de la forme à tout prix comme des cannes et des déambulateurs.

(Le phénomène se ralentirait, dit-on, les vieux investissant désormais au Maroc)

Les Vendéens

Les Vendéens sont aussi sympathiques que les Normands et aussi catholiques que les Bretons.

Et ça fait un drôle de mélange, porté à la xénophobie primaire.

Leurs réussites : la brioche vendéenne, la Chouannerie et le Puy du Faou.

Le Vendéen s’épanouit entre mer, marais et bocages, et comme les Bretons et les Normands, il ne crache pas sur un coup de gnôle.

Comme ses marais, le Vendéen a tendance à être traître.

C’est avec plaisir qu’on visite ses plages, mais on ne s’attarde pas trop dans le bocage ou les marais…

Comme les méridionaux de "la Côte", les Vendéens ont contribué à promouvoir l'image de marque de Merlin et Catherine Mamet.

Un paquebot , échoué sur leurs plages, leur fait l'effet d'une oeuvre d'art : c'est tout dire...

Les Alsaciens

Ce sont les plus germaniques des Français :

D’ailleurs, ils ne savent pas encore s’ils sont Français ou Allemands.

Ils aiment se rassembler dans leurs « Winstuben » et discuter en dialecte germanique.

Pour eux, tout ce qui n’est pas blond est suspect.

L’Alsacien n’est donc pas particulièrement accueillant avec les non-Teutons.

Accordons-leur de nombreuses réussites culinaires : choucroute, flammenküche, cervelas et autres cochonnailles, pâtisseries, gros gâteaux bien consistants…

Et leurs bières comme leurs vins blancs méritent le détour.

Autres réussites : les cigognes, les costumes folkloriques, les marchés de Noel et les ballons d’Alsace.

Leurs filles sont plutôt belles, jeunes, mais la bonne cuisine locale les empâte très tôt.

(A suivre)

par Shama publié dans : articles communauté : Les Enfants des Muses
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