Cela fait des jours et des jours que j'ai délaissé mon blog.
Parfois trop occupée pour consacrer du temps à Internet, parfois un peu repliée sur moi-même, comme verrouillée, à cause de divers maux.
Ma sciatique de l'été ne s'étant pas apaisée, j'ai eu le droit à scanners, radios et autres examens, et il est apparu que j'étais en piteux état.
Pas Une hernie discale, mais DEUX, une scoliose et la colonne vertébrale comme tordue sur elle-même au bas du dos.
En prévision, rééducation et corset pour arranger un peu les choses, l'état d'une colonne vertébrale à bout de souffle : démoralisant, et je ne voulais pas en parler.
Dans l'immédiat, seule la Morphine de synthèse (oxycontin et oxynorm) atténue ma douleur, mais bon sang, le matin, qu'est-ce que je déguste en attendant que les cachets(quel bonheur!!!)fassent leur effet.
Il y a des jours où, lorsque je descends l'escalier qui mène à l'espace cuisine-salle à manger-salon (imaginez comme un grand loft), je le fais sur les fesses tant la posture debout est douloureuse, à hurler !
C'est alors en général parti pour une bonne heure de douleur et de noire déprime, avant que les médicaments et le bon café n'aient rallumé la petite flamme de l'envie de vivre.
Dieu merci(je suis athée, mais ça ne nuit pas, une banalité lexicalisée)je vis dans une commune bretonne du bord de mer, douée pour le bonheur et tout ce qui est joli.
Et je peux faire de belles balades (enfin, c'est relatif, vu que j'ai le souffle bien court : BPCO,broncho-pneumopathie chronique obstructive, c'est-à-dire que sans Ventoline, j'ai les bronches obstruées)
Donc, hors de la Ventoline et de la Morphine, pour moi point de salut. Mais inutile de s'appesantir là-dessus sinon, le noir à broyer me submerge de ses vagues nauséabondes.
J'ai une santé de merde, mais je ne suis pas la seule.
Mais j'ai un conjoint que j'aime et qui m'aime, un p'tit frère sympa, une amie de cœur, Zabounette, et ma foi, une assez jolie vie en dehors des problèmes de santé.
Si d'aventure je me laisse aller à me dire que je suis en fin de course, en fin de vie, à 60 ans, cela m'abat, mais ça ne dure pas ! Il y a tellement de gens plus malheureux que moi , et tellement plus courageux.
Tout ce long préambule pour expliquer que , ces derniers temps, je n'avais guère envie de me répandre sur le Net et d'y bavarder ,futilement ou non. Pendant cette période, j'ai une pensée reconnaissance pour Dom, dont les commentaires fidèles m'ont fait du bien.
Allez, je vais tâcher de revenir plus souvent, et plus légèrement !
Bonne fin de dimanche