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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 08:26

Les cauchemars d’Isild

 

(Thriller)

 

 

 

Prologue

 

 

 

 

 

Liv  avait les yeux fous et observait Isild avec une expression de dégoût indicible.

 

« Salope! Siffla-t-elle entre ses dents! Tu es la plus grande salope que la terre ait portée! »

 

Sa main grassouillette semblait une poigne de fer autour du cou menu de la mince Isild.

Et elle serrait de plus en plus fort; Isild commençait à suffoquer, éperdue de terreur.

 

Liv lui cracha à la face et son visage habituellement aimable et rieur était convulsé, et sa bouche se tordait en une hideuse grimace:

Elle  criait maintenant et ses yeux bleus brillaient d’une haine inouïe.

 

« Tu vas me le payer, Isild Edeltraut, ah ça oui, tu vas me le payer! »

 

Isild ne pouvait bouger tant la poigne de la forte femme la maintenait fermement sur l’étroit lit de sa petite chambre.

Elle ne parvenait pas à opposer la plus petite résistance, et la main de Liv lui enserrait la gorge comme l’aurait fait un monstrueux étau.

 

-Arrête, Liv, je vais tout t’expliquer,  parvint-elle à bredouiller.

C’est Oscar qui voulait… »

-Bien sûr, ma chérie! C’est-ce gros porc d’Oscar, et toi tu es innocente comme l’agneau qui vient de naître!!! »

 

Un gargouillis lui répondit : Isild étouffait, et la grosse femme accentua encore sa pression, puis, en riant, rejeta la jeune femme sur le lit.

 

-Non, ma chérie…Tu ne vas pas mourir, pas tout de suite, du moins. »

 

Et elle éclata d’un rire strident.

 

Isild se rendit compte qu’elle était solidement attachée au lit et qu’elle n’avait vraiment aucun moyen d’échapper à la folie meurtrière de celle qui, il y a peu, était encore sa bienfaitrice et son amie.

 

 

Cette dernière continuait à vociférer, lâchant des bordées d’insanités où il était question de ce « vieux vicelard d’Oscar » et de cette « petite pute d’Isild » qui s’étaient ligués contre elle, et qui, non contents de faire « mille saloperies dans son dos », s’étaient mis en tête de la supprimer.

 

La supprimer, elle, Olivia Kramer…

C’était tellement ridicule qu’elle en aurait pleuré de rire, si « ces deux salopards » n’avaient pas été les êtres qu’elle chérissait le plus au monde.

 

Elle sembla réfléchir, et, retrouvant son langage habituellement châtié, se tourna vers son amie:

 

 

- Vois-tu, très chère, je suis considérée comme quelqu’un d’aimable, de gentil, et même comme une personne foncièrement bonne.

D’ailleurs, n’es-tu pas bien placée pour le savoir, hein?

Mais voilà, il y a une chose que je ne pardonnerai jamais à quiconque, c’est la trahison.

Et toi, petite Isild de Berlin Est, voilà que tu m’as trahie, et pas qu’un peu!

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commentaires

M
Bon voilà ! J'ai fait une deuxième lecture du prologue. Un bon test pour savoir si on a envie de lire la suite c'est de relire le début. si on s'ennuie c'est mauvais signe. Bref pour le moment je ne me suis pas ennuyée. Je lirai donc la suite un autre jour. le temps toujours le temps. A bientôt. MA
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S
<br /> Merci, Mado: je suis touchée!<br /> <br /> <br />
M
Ca a l'air bon ! Je ne suis pas une professionnelle pour juger.. Tu connais écriture ludique (communauté). Je me suis inscrite récemment pour réactiver mes petites cellules grises. ;-)
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S
<br /> Merci, Mado ;=)<br /> <br /> <br />
C
comme une cloche je l'ai lu en commençant par le dernier ,mais il est tres bienbisouscerisette
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